Conclusion

 

A travers ce TPE, nous avons pu constater que la symbolique du cœur était variable, mais que presque partout dans le monde, il représentait le centre de l'émotion, qu'il s'agisse d'amour, d'amitié ou de réflexion. Il est notamment question de la jalousie et de la passion dans « La Princesse de Clèves » que nous avons étudié. Ces émotions, qui sont donc extrêmement variées, apparaissent très régulièrement dans la littérature.

Grâce à l'expérience que nous avons réalisée, nous avons pu vérifier notre hypothèse de départ, selon laquelle les émotions influeraient sur le rythme cardiaque notamment en l'accélérant. Après avoir réalisé une dissection, étudié le fonctionnement du cœur, et, grâce aux réponses apportées par le Docteur Denizeau, nous avons mieux compris le mécanisme physiologique du cœur et son lien avec les émotions. Ainsi, le cœur, même s’il n’est pas le « point de départ » des émotions, il reste un organe très sensible à celles-ci, notamment grâce à l’action des systèmes nerveux sympathique et parasympathique.

Cependant, grâce au roman autobiographique Vaincre la mort du chirurgien Michel-Raymond Corniglion, nous avons pu constater qu’une greffe de cœur ne pouvait pas retirer sa sensibilité à une personne. En effet, le système nerveux intrinsèque, propre à l’organe, n’est pas supprimé lors d’une intervention, et, le système nerveux extrinsèque se reconstitue. Enfin, au cours des dernières années, nous pouvons observer des progrès phénoménaux dans le domaine de la greffe, notamment avec l’apparition du cœur artificiel. Nous avons, pour le moment, peu de recul par rapport à celui-ci, néanmoins, du fait de sa taille et de son poids important, son implantation reste difficile et la durée de vie des premiers patients en ayant reçu un reste relativement courte.

 

Ainsi, nous pouvons en venir à nous demander si le remplacement du cœur par « une machine électronique » qui n’est plus connecté aux différents systèmes nerveux pourra un jour remplacer durablement un cœur naturel.